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Bye Bye passé, une histoire de bypass
24 septembre 2009

APTE !!!

freud"La patiente est informée de l'existence d'un risque dépressif lié à toute perte de poids importante, nécessitant un suivi spécialisé, ce qu'elle déclare accepter"

Cette phrase est en épilogue de mon examen psychiatrique préalable à un bypass...

Ce rdv fut très instructif sur l'aspect psy qu'implique le bypass. Le Dr A. m'a reçu en me posant les questions que j'ai entendu maintes fois :

Age, poids, taille, situation familiale, profession... puis (ça se corse) antécedents familiaux d'obésité, âge de début de la surcharge pondérale, facteurs aggravants (?), régimes antérieurs pratiqués sur une durée supérieure à un an (!!!!), appétence spécifique aux mets sucrés, grignotage entre les repas, boulimie "vraie", vomissements volontaires... puis la "comorbidité", en quelque sorte les signes de répercussions physique de l'obésité (lombalgies par exemple)...

... et enfin, ce que j'ai trouvé très intéressant à explorer : les antécédents dépressifs, les troubles graves de la personnalité, les troubles cognitifs, la structure psychotique, les éléments dépressifs actuels, le suivi psychiatrique et/ou traitement psychotrope actuel.

La conclusion : "PAS DE CONTRE-INDICATION PSYCHIATRIQUE A L'INTERVENTION."

OUF!!! Je suis apte :o)

Non que j'en doutais. Pas vraiment. Mais comme je suis sous anti-dépresseur depuis 2 mois, j'avais peur qu'il me déconseille de continuer avec le bypass... Et non, bien au contraire. Comme le stipule la phrase que je vous cite en début de message, les risques de dépression sont réels, même pour celles ou ceux qui n'ont pas un terrain dépressif au départ.

Je lui ai demandé si c'était un phénomène psychologique habituel (perception de soi, acceptation du changement rapide de silhouette, ect...) mais il m'a donné une toute autre explication.

Il s'agit d'une réaction totalement BIOLOGIQUE. Comme le petit baby-blues du à la chute d'hormones suite à un accouchement, et bien là c'est le même schéma. Sauf que ce n'est pas à cause d'hormones mais de neuro-médiateur comme la sératonine. En gros, notre cerveau réagit à la perte brutal de poids. Et c'est NORMAL !!! Et si cela arrive, cela nécessite un suivi, parfois médicamenteux (souvent devrais-je dire).

Alors, ce que je viens de vous expliquer, je vous le fais avec mes termes. Je ne suis pas médecin. Encore moins psychiatre. Mais j'en suis arrivé à une conclusion :

Je vais suivre ses conseils et doubler ma dose de Sertraline :o)

Pas si intimement.

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